Souvent associées à la détox, les postures en torsions ont de fabuleux atouts, tant sur le plan physique que mental.
Voyons d’abord ce qui se passe sur le plan purement physique..
L’évolution des modes de vie nous ont conduits à beaucoup plus de sédentarité et la posture assise, bien que parfois très confortable, n’est pas la meilleure amie de notre pilier central qu’est la colonne certébrale.
En effet, si l’on reste très longtemps assis (au bureau, à table ou devant sa série préférée ;-)), les muscles, tendons, ligaments et facias autour de la colonne vont finir par se raccourcir. Et, en plus de perdre quelques centimètres (et parfois chaque centimètre compte !), on va ressentir des raideurs au niveau du dos, des cervicales et des épaules.
Les postures en torsion vont donc étirer les muscles profonds du dos qui se trouvent près des vertèbres et qui maintiennent la colonne vertébrale. Mais elles vont également allonger tous les tissus de la cage thoracique, de l’adbomen et du bassin, y réactiver la circulation sanguine, créant ainsi un véritable bain de jouvence !
Sur le plan physiologique, les postures en torsions vont permettre de nettoyer le système digestif et c’est en cela que l’on va parler de détox, on parle souvent « d’essorage ». Elles vont détoxifier le corps en massant et stimulant les organes internes (foie, rate, pancréas, estomac et intestins).
Au niveau mental, les torsions nous revigorent ! Elles sont énergisantes et nous donnent plus de vitalité.
Précautions: certaines règles doivent être respectées dans les postures en torsions car elles peuvent également engendrer des blessures, et ce n’est pas ce qu’on cherche lorsqu’on vien s’asseoir sur son tapis 😉
1. Inspirer pour se grandir, expirer pour twister. Pour éviter les blessures, il est indispensable que la torsion se fasse dans une colonne allongée, c’est pourquoi, on commencera par inspirer et se grandir, allonger l’espace entre le coccyx et le sommet de la tête, éloigner au maximum la ceinture scapulaire de la ceinture pelvienne.. pour ensuite expirer et tourner en partant du bassin et en maintenant un dos bien droit.
2. Doucement, mais surement : lorsque vous vous installez en torsion, prenez tout votre temps. Allez-y progressivement et surtout, écoutez-vous ! Si vous débutez en yoga ou si vous souffrez d’hernie discale (ce qui est loin d’être rare), commencez par vous installer à 50% de ce que vous pensez pouvoir faire. Et puis, si tout va bien, continuez progressivement la rotation en suivant votre souffle. Dès que vous sentez un quelconque inconfort, sortez de la posture.. tout en douceur, en maintenant l’allongement. Soyez particulièrement attentifs aux régions lombaires et cervicales.
3. Ressentez la torsion dans votre dos.. Je vous le dis dans la plupart des postures mais c’est particulièrement important en torsion. Ressentez l’extention et l’allongement de votre colonne. Ressentez également vos ceintures scapulaire (vos épaules) et pelvienne (votre bassin) : l’une est fixe, alors que l’autre est motrice.
4. Trop de torsions peuvent tuer la rotation ! Ne répétez pas trop souvent le mouvement, au risque de vous abîmer les disques intervertébraux. Il est préférable d’intégrer un peu de torsions dans chaque séance plutôt que de faire une séance torsionnaire 😉
Erreurs fréquentes
Négliger le gainage – Relâcher l’allongement de la colonne – tourner la tête en premier – lever le menton (torsion assise) – s’appuyer sur la main au lieu de repousser le sol (torsion assise)