Les différents événements de la vie impactent l’amplitude mécanique de notre respiration : Le stress, la fatigue, les contrariétés liés à la vie moderne, ont un effet évident sur notre manière de respirer.
Ainsi, si nos petits enfants respirent amplement, en laissant leur abdomen se gonfler à l’inspiration et se dégonfler tranquillement a l’expiration, nous sommes très nombreux à l’âge adulte à ne respirer que superficiellement !
Le stress peut donc nous empêcher de respirer convenablement mais, l’inverse est vrai aussi. On créer du stress lorsqu’on respire mal.. C’est un peu l’histoire du chien qui se mord la queue !
En effet, certaines mauvaises habitudes respiratoires listées ci-dessous peuvent provoquer du stress !!
Une respiration toujours localisée en haut de la poitrine :
Il s’agit d’une respiration superficielle, rapide, qui fait bouger surtout les clavicules et les côtes supérieures et qui est souvent due à cette (mauvaise) habitude de rentrer le ventre. Cette façon de respirer stimule le système nerveux sympathique (l’état d’alerte), ce qui a pour effet d’augmenter la production des hormones liées au stress, de diminuer la capacité régénératrice du corps et du mental et de ralentir le système digestif (rien que ça !)
Une respiration par la bouche
Il s’agit d’une respiration rapide, irrégulière qu’on a l’habitude de mettre en place surtout en faisant du sport ou en travaillant. Ca peut être un problème car le nez agit à la fois comme un thermostat et un filtre et ces deux fonctions ne sont plus utilisées lorsqu’on respire par la bouche. Ca nous rend plus sensibles aux microbes et aux bactéries, et en plus, cela aggrave les vents internes du corps (vata dosha).
Alors oui, il est vraiment compliqué de faire du sport la bouche fermée, je pensais même sincèrement que c’était impossible.. et puis, j’ai observé Coco Gauff !
Une respiration inversée
À l’inspiration, le ventre rentre ; à l’expiration, il sort — l’inverse du mouvement physio ! Ce n’est pas terrible parce que cela empêche le diaphragme de descendre correctement pendant l’inspiration, alors que ce mouvement est essentiel pour pouvoir remplir nos poumons correctement. Cela fait que le corps s’oxygène moins efficacement et là, bienvenue fatigue !
Les réflexes d’apnées
Des « petites » retenues de souffle involontaires, souvent pendant une concentration intense (moi la première, pendant mes partiels.. je battais tous les records d’apnée !). Cela peut impacter le système nerveux car ces apnées réflexes vont provoquer irritabilité, fatigue nerveuse et tensions physiques souvent localisées dans la nuque et le haut du dos).
Ce qu’il faut retenir..
Notre respiration varie avec nos activités et notre humeur, mais l’inverse est vrai aussi : en allongeant le souffle, nous pouvons revenir à un état émotionnel plus calme et plus stable.
Et si vraiment c’est compliqué pour vous de mettre en place une respiration plus consciente et plus profonde, vous avez une séance tous les jeudis midi spécialement dédiée à cela..

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